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La crise Grecque

Les masques tombent

Nous assistons en direct à la mise à mort d’un état souverain, la Grèce. La tutelle qui lui est imposée doit nous ouvrir les yeux sur la stratégie qui se déroule devant nous.

La prise de contrôle des économies nationales de la vieille Europe par les requins de la finance se fait au grand jour et ne prend même plus la peine de se dissimuler.

Forts de leur puissance de frappe et de leur hégémonie idéologique, ils ont décidé de s’attaquer au Vieux Continent. Leurs méfaits sont déjà inscrits dans la mémoire collective des peuples. L’Argentine reste à cet égard le plus parlant. Ce pays prospère dans les années soixante-dix, était très proche du développement des pays industrialisés. Le pillage en règle s’est fait en deux séquences.

Ø  1° Etape : La dictature militaire de triste mémoire   

Imposée par le général Vidéla en 1976 a, sous les conseils des économistes de l’école de Chicago,  libéralisé l’économie.

Ø  2° Etape :   Puis, après le retour de « la démocratie »,  

Ce pays a subi l’application sans faille de l’économie ultra-libérale jusqu’à la faillite de 2001.

En clair :

Personne jusqu’à aujourd’hui ne pouvait imaginer  que pareilles choses puissent se passer dans nos vieilles démocraties européennes. D’abord parce que nous pensions avoir des économies plus solides du fait de la révolution industrielle plus ancienne.

Puis nous pensions que les institutions  de nos vieilles démocraties et particulièrement en France Républicaine, seraient capables d’éviter le pillage.

Puis nous pensions aussi,  gavés d’idéologie européiste, que l’Europe nous protègerait de ces pratiques de pirates.

Force est de constater  que les illusions tombent, il faut nous rendre à l’évidence : « La curée commence ». L’Europe, loin de nous protéger, accélère le processus, c’est même elle qui organise et déclenche la charge.

Allons-nous assister, impuissants, à cette opération de pillage ? Allons-nous construire des pare-feu ? Allons-nous organiser une riposte adaptée  à ces attaques ?

Rien aujourd’hui n’incline à l’optimisme. Mais après tout, les années sombres qui ont suivi la défaite humiliante de 1940 verrouillaient l’horizon et cela n’a pas empêché l’espoir.

L’esprit de résistance, utopique à ses débuts,  a pu prendre corps et  se développer, puis au final triompher de la barbarie.

Je vais aborder plusieurs points afin de mieux éclairer la situation.

A.      Le point sur le contexte général.

B.      Les faits concernant la Grèce et leur analyse à travers le filtre de l’économie financiarisée.

C.     La situation en France.

D.     Les possibles solutions

Lucien Pons MRC 06 pour le MRC 13 comité de Marseille