Chère Madame Chouraqui,
Comme à mon habitude je lis avec attention vos articles.
En lisant votre article paru le 4 juin 2012 dans le journal la Provence, un passage a retenu mon attention, que vous trouverez ci-dessous :
http://www.laprovence.com/article/legislatives-2012/legislatives-dans-le-fief-droitier-de-la-sixieme
« À gauche, le pari est courageux. Et la bannière commune. Pierre Sémériva défendra les couleurs d'Europe Ecologie les Verts et du PS. À 46 ans, cet ingénieur informatique, vice-président de MPM, qui a réuni sur son nom, aux cantonales 12,5 % des voix, espère rompre avec une histoire qui, depuis 1981, n'a pas permis à un candidat de gauche de se qualifier au second tour. "J'y crois de plus en plus". »
A en lire ce passage le lecteur pourrait penser que M. Sémériva a été candidat durant les élections cantonales passées dans un canton se trouvant dans la 6ème circonscription. Ceci n’est pas tout à fait exact car M. Semeriva a été candidat dans le canton de Montolivet qui n’est pas dans cette circonscription.
Ont été candidats aux dernières élections cantonales dans cette circonscription à gauche sous l’étiquette PS-PRG-MRC: Janine Ecochard à la Capelette, Benoit Payan dans le canton de Mazargues, René Olmeta à la Pomme , Cédric Matthews à Ste Marguerite. Mais la chose la plus importante reste que les candidats de la gauche ont tous recueilli des suffrages bien supérieurs à celui que vous indiquez concernant M. Sémériva. Je vous invite à vérifier cela par vous-même sur le site officiel du ministère de l’intérieur (http://elections.interieur.gouv.fr/LG2012/) et à le préciser pour le respect des lecteurs de votre journal et des électeurs de gauche comme ceux de droite de la 6ème circonscription.
Je trouve cette précision importante car votre article pourrait laisser planer l’interprétation d’une réalité inexacte sur les forces de gauche présentes dans le territoire sujet de votre article et sur les candidats qui les ont représentées.
En vous remerciant par avance de la prise en considération de ces remarques pour le respect de l’expression démocratique.
Cédric Matthews MRC Marseille